Samedi 5 octobre 2013 : Beckfer, le rendez vous des plongeurs malouins !

L’arrière saison est presque aussi belle que notre été magnifique ; aujourd’hui nous avons droit à un soleil sans nuage, une légère brise marine d’ouest, un grand grand ciel bleu. Les températures de l’air et de l’eau frisent les piques estivaux avec respectivement environ 24°c en pleine après midi et 18°c/19°c au fond des abysses.
 
Bernard et Lionel sortent le Calypso III pour une plongée Handi à la pointe de Beckfer, à l’extrémité de la barre rocheuse des Haies de la Conchée. Ce site est particulièrement apprécié lorsque le vent souffle ouest et que la mer est descendante. Nous y sommes à l’abri des courants et de la houle, avec une profondeur très raisonnable située entre 15 et 20 mètres maxi. Après une quarantaine de minute de navigation tranquille, nous arrivons sur zone et cherchons à mouiller l’ancre dans les meilleures conditions de sécurité et de plaisirs sous marins. Après une première tentative un peu en retrait des Haies de la Conchée, sur un fond de 10 mètres, nous remontons le mouillage pour se rapprocher un chouillat du pique rocheux de Beckfer. Cette position est plus adaptée pour tout le monde, car moins loin du site de plongée (donc moins de palmage en perspective et moins de risque de ce perdre au retour) et plus abritée de la houle qui est quand même assez arrondie et haute (un bon mètre à vue d’œil !).
 
Alors que l’étale est prévu pour 15h00 et que nous avons pas loin de deux heures d’avance, notre Directeur de Plongée organise les palanquées et nous autorise à se préparer pour une mise à l’eau anticipée. Rapidement tout le monde enfile sa combinaison, prépare son bardas et vérifie son binôme. Premier à l’eau, nous profitons de la tranquillité du site avant l’invasion des autres plongeurs du bateau, mais aussi d’un premier, puis d’un second club voisin. Cette première partie de plongée se déroule tout en douceur dans une eau douce et avec une bonne visibilité d’environ 6 à 8 mètres. Mon binôme ne connaissant pas vraiment le site, je lui assure une découverte panoramique digne de son intérêt et de sa curiosité. Au programme, une multitude de bestioles à écailles (bancs de tacauds, vieilles, lieux, coquettes), à carapaces (étrilles, gros dormeurs, petits homards, belles gallatés, petites crevettes), mais aussi un monstrueux congre caché dans son trou, une seiche en pleine eau peu farouche et une superbe raie torpille posée au sable. Le paysage est lui aussi très bien mis en valeur avec des tombants vertigineux, des petites grottes et des failles où se cachent une faune en nombre. Le soleil jouant avec les reflets de la mer donne de belle sensations et nous permet de profiter pleinement de la beau des lieux. 
 
Le retour au mouillage est un peu plus folklorique puisque nous croisons sur notre chemin une bonne quinzaine de plongeurs plus ou moins bien expérimentés qui découvrent eux aussi ce site de plongée. Nous avons droit à des coups de phare dans les yeux, des coups de palmes sur la tête, des nuages de sables et de sédiments… Bref, petite déception pour cette fin d’explo.
 
Une fois remontée sur le pont du Calypso III, nous nous changeons au soleil et à ses bienfaits chaleureux avant d’attaquer sans modération les gâteaux maison apportés par Ces Dames (Valérie et Nathalie) et Ce Monsieur (Armand) ; ainsi que des biscuits industriels (fort bons au demeurant) et dont le propriétaire ce reconnaitra. Coté breuvage, nous ne sommes pas en reste. Après les cafés chaud de circonstance, nous passons rapidement au rosé, au vin rouge et au crémant d’Alsace (bon anniversaire mon binôme ! et merci pour l’attention partagée !). Pendant que nous profitons de ces agapes festives, les autres bateaux des clubs malouins quittent la zone et repartent tambour battant vers le port des  Bas Sablons et la cale de Dinard. Quelle précipitation, alors qu’ils seront comme nous bloqués par le niveau du seuil encore très bas avec cette marée descendante. Notre retour à la cale du Naye se passe à petite vitesse et faisant des ronds dans l’eau afin de ne pas arrivée trop tôt devant le fatidique barrage et patienter comme des ânes en attendant que la mer monte. Sur le chemin nous croisons le bateau d’Aleth Plongée, celui du club de Fougères et le semi rigide d’un membre du club qui était parti visiter l’épave du La Place situé dans l’ance du Fort Lalatte en direction du Cap Fréhel. Tous les plongeurs du coins étaient bien au rendez vous de cette magnifique journée de début d’automne ; mais tous non sans doute pas profiter comme nous de la convivialité du bord et de la bonne ambiance partagée !
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