Samedi 4 août 2018, La Saint Servantine, comme les oranges, les pressés sont dans le jus !

Déjà le premier week-end du mois d’août. Le chassé croisé des juilletistes et des aoûtiens bat son plein en ce samedi matin. La météo des routes annonce 700 kms de bouchons cumulés sur toute la France par une chaleur Saharienne. La canicule touche une grande partie du pays et seule la Bretagne reste verte sur les cartes de météo France. Il fait quand même 30°c à Rennes et 28°c à Saint Malo, notre port d’attache. On a rarement vu un été aussi beau et chaud dans notre région ; dans quelques années si cela continue comme cela nous serons la cote d’azur de touristes.

Nous n’en sommes pas encore là et aujourd’hui c’est plongée. Mais pour plonger, il faut de l’air et en grande quantité. C’est pour cela que nous portons sur notre dos une grosse bouteille en acier de 12, 15 litres d’air comprimé ou plus. En fonction des conditions de plongée (profondeur, température de l’eau, courant…) et de la forme physique du plongeur, on peut rester sous l’eau plus ou moins longtemps. Normalement avec une bouteille bien gonflée à 200 bars et une plongée de profondeur normale (20 à 25 mètres) on doit pouvoir rester ente 45 min et 1 heure immergé. Donc, il faut que la bouteille soit pleine d’air si l’on veut aller loin et longtemps.

Au CSCE, on partage les équipements de gonflage avec une structure commerciale qui est un peu le cousin germain de la famille. Les plus anciens du Club pourraient vous en raconter sur la création du SMPE. Moi, je suis trop récent dans le bourg pour connaitre tout cela et ne tente même pas de savoir pourquoi ci et pourquoi ça. C’est comme dans toutes les familles, il y a des histoires qu’il ne faut mieux pas remuer, car on ne sait jamais comment les choses peuvent tourner. Mais revenons à notre question d’air dans les bouteilles, on verra plus tard pour les histoires de sang bleu ! Donc, venant de Rennes pour ma plongée du jour et n’ayant plus d’air dans mon bloc, il me faut le remplir. Petit soucis, les gonfleurs officiels du CSCE ne sont pas au club et il n’est pas prévu qu’ils viennent faire le plein des uns et des autres. En effet, historiquement les plongeurs du week-end viennent le vendredi soir à la permanence pour boire l’apéro (surtout) et gonfler les blocs (à l’occasion). Mais moi je ne vais pas venir de Rennes à l’arrache juste pour boire une bière et gonfler mon 18 litres. Ca fait un peu compliqué et beaucoup de kilomètres pour de l’air. Donc, ce samedi matin, je me pointe à la fraiche au local et demande au cousin germain si quelqu’un peut me rendre service. Je ne l’a ramène pas trop et sert un peu les fesses, car parfois les humeurs sont maussades et la réponse plutôt fraiche. Que nenni. Les trois responsables (Jonathan, Jean Paul et Samuel) présents aux compresseurs sont très sympas. On discute le bout de gras et de manière tout à fait tranquille, sans stress et dans la bonne humeur mon bloc est monté à 210 bars bien tassés. Merci à vous trois pour ce réapprovisionnement salvateur. Comme quoi, les vieilles rumeurs sont à prendre avec du recul et que les esprits chagrins n’ont qu’à aller chez les Papous voir si nous n’y sommes pas !

Après cet intermède technique, reprise de la voiture et direction le quai d’appontage du Calypso III. J’arrive à temps pour débarquer mon matériel et tout mettre à bord de notre fière embarcation. Luc notre DP et Pilote du jour a déjà préparé le navire, le moteur tourne, les bouts sont presque tous retirés et nous attendons les derniers retardataires avant de quitter le ponton direction la Cale du Naye, de l’autre coté du port. La traversée est rapide et l’embarquement du reste de l’équipe se déroule dans la bonne humeur et l’entre aide réciproque. Nous sommes une petite quinzaine sur le pont aujourd’hui et avons donc toute la place qu’il nous faut pour ne pas se marcher dessus, voir même pour nous étaler un peu. Le capitaine nous propose une sortie sur

le site de La Saint Servantine. Il s’agit d’une tête de roche posée sur un fond de 25 mètres (marée du jour avec un coefficient de 55 en pleine mer) qui remonte d’une bonne douzaine de mètres vers la surface. Selon le positionnement du mouillage, on peut plonger le long du tombant, dans les amas rocheux ou dans des failles qui ressemblent à des petits canyons. Nous voila donc en direction de la pointe de La Varde, à droit (tribord) en sortant du port, après avoir longé la grande plage du Sillon et juste à coté d’un bouée verte avec une cloche qui fait « gling gling » quand elle est remuée par les vagues.

Une fois sur le site et après une dernière vérification au sondeur, le mouillage est mis à l’eau par Stéphane et Lionel. Pas loin de 35 mètres de chaine sont à la baille et nous observons les mouvements du bateau pour contrôler qu’il ne dérape pas et que l’ancre est bien accrochée dans les roches. Pas de problème, nous sommes pile sur la roche et rien de bouge. Nous sommes une bonne heure avant l’étale et le courant est bien marqué. Un drapeau sur une bouée d’un casier à homard nous montre la puissance des flux marins. D’abord très penché par le jus, il fini par être totalement mis sous l’eau et ne remonter en surface qu’une fois la force du courant amoindrie. La tension de la chaine est aussi un indicateur qui ne trompe pas. Il nous faut donc patienter et commencer tranquillement à nous préparer.

Un peu avant l’heure théorique de l’étale, Luc se met à l’eau pour évaluer la situation. Son expérience tourne court assez rapidement, car à peine a-t’il mis les palmes dans l’eau qu’on le trouve déjà deux mètres plus loin et lorsqu’il ressort la tête de l’eau il doit palmer comme un dératé pour rejoindre son point de saut. Autant dire qu’il y a encore du jus. Retour sur le pont et de nouveau attente. Pendant ce temps, les amis du Club de Dinard arrivent aussi sur zone et nous interrogent par radio sur notre mouillage. Etrangement, cela fait deux fois en peu de temps que nous sortons sur les mêmes sites de plongée, alors que la baie de Saint Malo est vaste et que les zones pour plonger sont assez nombreuses pour ne pas se retrouver simultanément au même endroit, le même jour. Mais bon, c’est le hasard des sorties en mer. Dinard se positionne à une trentaine de mètres de nous et attend également que le courant se calme. Nous sommes à l’étale, Luc n’en peut plus et décide d’y aller avec son binome. Hop, tout le monde à l’eau ! Hop, le jus est encore bien là et la remontée de la coque jusqu’à la chaine de mouillage est déjà une épreuve. Mais bon rien n’y fait ils sont parti et descendent vers les abymes.

Vu les conditions de courant, nous décidons à la demande de Phaibul de mettre à l’eau un bout de survie d’une cinquantaine de mètres de long. Il est accroché à la chaine de l’ancre, longe le bateau et file dans le courant avec une grosse bouée et un pavillon Alpha pour signaler aux bateaux de passage la présence de plongeurs sous marins. Ce bout permet aussi de se haler et de rejoindre le mouillage sans trop s’épuiser. Les palanquées suivantes se mettent à l’eau, toujours dans le courant alors que l’heure de la marée est déjà passée. Elles s’épuisent à luter contre les éléments et ne veulent pas attendre que cela se calme. Presque 20 minutes après l’étale, c’est à notre tour d’y aller. Le jus est moins sensible et la descente dans le bleu ne pose pas de difficulté.

Le site est assez grand pour que chacun s’y débatte sans venir perturber le voisin, même avec les collègues de Dinard sous l’eau avec nous. Pour notre part, nous nous dirigeons main gauche et fouinons dans les amas rocheux à la recherche de la langouste à l’antenne cassée que nous à décrit Luc avant son départ. Nous ne la

trouverons pas. Par contre, nous croisons sur notre chemin de beaux homards, des étrilles, des dormeurs, un petit congre, de belle gorgones jaunes, une raie torpille tachetée vert qui ressemble de loin à une éponge coincée entre deux roches au fond d’une faille. Quelques bancs de petits tacauds prennent le large lorsque nous nous approchons d’eux. Le tombant est suivi sur tout son long, avant que l’on reprenne la direction des éboulis et des canyons situés un peu plus en hauteur. La luminosité est superbe, la visibilité au rendez vous avec presque 10 mètres. L’eau est très agréable et frôle les 19°c à 24 mètres. On se croirait en Méditerranée avec de la faune et de la flore en plus beau…

Bon, cela fait pas loin de 40 minutes que nous barbotons par 24 mètres de fond, il nous faut revenir à l’air libre. Retour au mouillage sans difficulté. Palier de sécurité à 3 mètres et surface dans une eau paisible. Sur le pont du Calypso III les discussions vont bon train. L’histoire du jour est certes l’absence de la fameuse langouste, mais aussi ce maudit courant que les plus pressés ont voulu braver. Pour le coup, rappelons-nous que sur La Saint Servantine, l’étale de marée haute est au moins 20 minutes en retard par rapport à l’heure officielle de Saint Malo. Comme les oranges, les plus pressés s’en souviendront, pour ne plus être dans le jus !

Thomas

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Hockey Subaquatique ? Kesako ?

Le jeu

Le jeu oppose, dans une piscine sur un terrain d’environ de longueur 20 mètres, de largeur 12,50 mètres, de hauteur 2 mètres, deux équipes de 6 joueurs, pendant deux mi-temps d’environ 10 minutes. Le but du jeu est de progresser, en apnée , en poussant un palet, à l’aide d’une crosse afin de le faire entrer dans le but adverse. Les buts larges de 3 mètres sont posés sur le fond aux extrémités du terrain. L’équipe est composée de trois défenseurs (le pivot droit, l’arrière centre et le pivot gauche) et de trois attaquants (l’ailier-droit, l’avant-centre et l’ailier-gauche). Afin de se différencier dans l’eau, chaque équipe est identifiée soit par la couleur blanche, soit par la couleur noire. Cette couleur est celle de la crosse et du bonnet des joueurs. Les joueurs utilisent un masque, un tuba, des palmes, un bonnet de water-polo, un gant protecteur et une crosse.

Les matchs sont arbitrés par deux arbitres aquatiques et un arbitre principal hors de l’eau qui communiquent par gestes. Un autre arbitre est à la table de marque pour gérer le chronomètre et noter les scores.

Ce sport favorise la maîtrise de l’apnée et du palmage et la vision subaquatique.

Les créneaux du CSCE

Les lundis soirs de 20h à 21h30 apnée et hockey.

Les mercredis soirs de 20h à 21h30 apnée.

Un joueur voulant mieux progresser viendra le lundi et le mercredi.

Les séances des lundis soirs

19h20 RDV à l’accueil de la piscine pour le freestyle

19h30-20h00 Freestyle en petit bassin : assouplissement, amplitude des gestes, tirs sur cibles

20h00-20h30 accueil grand bassin – explications de la séance – installation matériel-échauffement

20h30-21h00 technique et stratégie- match d’apprentissage de jeu collectif

21h00-21h30 match intense

Jusqu’à 21h00 les joueurs doivent se plier à des consignes strictes d’objectif de travail, le but étant d‘avancer ensemble sur les mêmes exercices. L’entraîneur a construit un programme sur une saison et les séances sont progressives. Un joueur expérimenté fera le même exercice que le nouveau mais avec des exigences différentes (vitesse, distance, moins de récupération, plus de précision, …)

Après 21h00 les joueurs peuvent se défouler

Les séances de certains mercredis soirs .

En groupe restreint constitué d’adhérents du CSCE (plongeurs, pêcheurs sous-marins, apnéistes, hockeyeurs) de niveau hétérogène (débutant comme expert) sur un couloir de 50m par binômes.

Travail avec chronomètre sur l’amélioration de la qualité de nage avec palmes et sur son optimisation pour l’apnée dynamique et sur le temps de récupération.

Encadrement et formation

Pierre et Pierric en continu et par les joueurs piliers expérimentés (Daniel, Laurent P) et l’appui des encadrants apnée (Paco, Gonzague, Geoffroy) ponctuellement.

Des cours théoriques sur le jeu seront dispensés régulièrement en salle CSCE près de la fosse de plongée.

Recrutement

Venez découvrir, au CSCE, piscine du Naye, ce sport ludique qui se pratique en apnée avec palmes, masque et tuba. Séances d’essai les lundis 17-24 et 31 septembre 2018 de 20h00 à 21h30.

Renseignements par mail auprès de Pierric : gloup@orange.fr

Nous souhaitons augmenter nos effectifs.

 

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Samedi 21 juillet 2018 : Une journée presque parfaite pour tous (ou presque) !

La canicule touche presque toute la France, et notre belle Bretagne n’y fait pas exception. Même à Saint Malo la cité Corsaire, le temps est au grand bleu, mer d’huile, chaleur tropicale et plongée d’exception.

Aujourd’hui rendez vous est donné par Jean Luc et Laurence pour une sortie lointaine sur le site de La Catis, au large du cap Fréhel. Il s’agit d’une tête de roche plantée sur un fond de 36 mètres environ (selon l’intensité de la marée) entourée de sable. Au sondeur on ne peut la rater, car elle remonte sur une bonne quinzaine de mètres et elle est bien identifiée sur les cartes marines. Le site est assez loin de notre base, mais il vaut le coup de pagaie tant la diversité de la faune et de la flore est au rendez vous. En plus ça nous permet de plonger un peu profond dans notre baie de Saint Malo, ce qui n’est pas si fréquent.

Donc, rendez vous au port des Bas Sablons sur le Calypso III, notre catamaran aluminium de 11 mètres, pour l’heure de l’apéro. Départ prévu à 12h00 et marée à l’étale à 14h30. Une bonne partie des plongeurs monte à bord coté ponton car les places de stationnement y sont plus faciles d’accès en ce samedi matin. Le reste de la troupe embarque à la Cale du Naye, étrangement vide et calme aujourd’hui. Nous sommes presque au plein avec 21 plongeurs à bord pour une jauge à 23. Pas de soucis cependant, le pont est assez grand pour accueillir tout le monde et avoir encore de la place pour ne pas se marcher dessus les uns les autres.

La navigation prenant une bonne heure, nous avons le temps de papoter et de préparer nos affaires sans stresser. Il fait beau, certain profitent du soleil pour peaufiner leur halage naturel. D’autres au contraire se mettent à l’ombre pour ne pas avoir trop chaud ; à chacun ses goûts et ses habitudes. En chemin du coté de la Basse Chrétienne, nous croisons un banc de dauphins. Ils sont 3 ou 4 a longer la cote, direction Saint Cast. Même s’ils sont un peu loin de nous, chacun peut les observer et prendre quelques photos souvenir de ces rencontres inattendues. A peine en avons nous fini avec les dauphins, que nous apercevons à tribord la nageoire dorsale d’un poisson lune de belle taille. Pas le temps de dire ouf qu’il est déjà dans les abîmes et disparaît de nos yeux ébahis. Dommage pour les retardataires ou les endormis, ils n’auront pas eu l’opportunité de voir la bête. Il nous manque plus que le requin Pèlerin et nous serons rassasiés ! Ce sera sans doute pour une prochaine fois !

Nous voila maintenant sur le site de La Catis. Nos pilotes tournent et virent trois ou quatre fois pour être sûrs de bien poser la pioche sur la tête de roche. Nous mouillons l’ancre juste en limite des cailloux et du sable par 33 mètres de fond. Bon repère pour les étourdis, l’ancre est posée sur le cordage d’une ligne de casiers à homards que l’on croisera durant toute la plongée. Donc, si on est observateur, on suit la ligne des casiers et on tombe sur le mouillage du bateau. Tout le monde à compris l’astuce et remonte en surface sans difficulté, sauf UNE palanquée. Pas de chance. Le binôme a bien vu le bout, a bien suivi le bout, a bien croisé les casiers à homards, mais n’est pas parti dans le bon sens. Et hop les voila en pleine Pampa à se demander où est donc passé ce foutu mouillage ! Mais il est trop tard pour faire demi tour car l’air manque et les paliers commencent à apparaître sur l’ordinateur. De guerre lasse, il faut prendre la décision de remonter en pleine eau et lâcher le parachute, faire ses paliers dans le bleu et attendre pour savoir où l’on va se retrouver une fois la tête hors de l’eau. Et oui, le Calypso III est maintenant assez loin et un capelé de 200 mètres en pleine mer ce n’est pas très agréable surtout après une plongée à 35 mètres. Heureusement, nos amis du club de Dinard qui ont également plongé sur le site, détournent leur belle embarcation jaune canari, pour venir récupérer nos malheureux naufragés. Sans rancune et bien heureux que tout cela se termine aussi bien, nous profitons de leur mise à couple pour partager une bonne bouteille de vin blanc à la santé de tous.

Bon, très bien pour les petites péripéties d’orientation, mais il y a quoi à voir sur ce fameux site de La Catis dont tout le monde parle tant ? Et bien d’abord, il y a de l’eau et de la profondeur. Donc plongée réservée aux Niveau 2 et plus, un peu expérimentés. Ensuite, il y a pas mal de vie et de beaux paysages. Le tombant est magnifique et les amas rocheux aussi. On peut prendre le site du bas vers le haut ou du haut vers le bas, on en prend toujours plein les yeux. Les perspectives sont à couper le souffle et l’on ressent bien la sensation de descendre longtemps vers le fond en longeant la roche. La lumière est très belle, surtout

lorsqu’il fait un temps très ensoleillé comme aujourd’hui. Les reflets du soleil mettent en relief les perspectives et permettent de belles photos. Au niveau de la faune, rien à redire non plus. Dans chaque recoin on trouve un homard, un dormeur, une araignée, une langouste, un congre, une roussette, une gorgone, une anémone, un banc de tacots, un lieu, une vieille, une coquette… bref, tout ce que l’on peut observer d’habitude dans la baie de Saint Malo. Fin du fin, sur une bonne partie des roches du fond, sont agrippées aux parois verticales des corinactis violettes, jaunes ou blanches. Celles-ci révèlent toutes leurs couleurs à la lumière de nos éclairages artificiels ou des flashs de nos caméras et appareils photos. Un vrai régal !

Notre plongée du jour est un peu particulière car pour une fois, elle début par le fond et non depuis le haut de la tête de roche. Nous remontons donc doucement en tournant main gauche le long de la paroi. Les tacots sont bien là entre deux amas rocheux, par dizaines, ils tournent et jouent dans la lumière sans se soucier de nous, pauvres plongeurs. Les congres apparaissent un peu plus loin et d’un coup nous voyons leur museau sortir de leur cachette, là aussi par dizaine. Les petites crevette bouquet annonciatrices des bestiaux sont au rendez vous, bien posées à l’entrée des trous protecteurs. Homards et dormeurs côtoient araignées et étrilles. Les mastocs feraient bien notre pique nique du jour. Dommage ou heureusement qu’il nous est interdit de remonter tout cela en surface ! Sous une roche, juste à coté du mouillage, nous tombons sur une belle langouste qui joue avec ses grandes antennes. Certains trouvent également sur leur chemin un drôle d’équipage entrain de jouer leur vie en pleine eau. Une langouste et une étrille se bagarrent et semblent vouloir ce manger l’une l’autre. Qui gagnera ; allez savoir ?

De retour au mouillage et à notre profondeur de palier, nous patientons tranquillement parmi les méduses bleues, très nombreuses cette année. Elles sont de toute taille et certaines (les blanches) sont même assez grosses, de la taille d’un bon ballon de foot (coupe du monde oblige). Nous prenons bien garde de ne pas trop nous approcher pour ne pas subir les affres de leur tentacules urticantes.

Belle plongée donc, avec une eau à 18°c au fond, visibilité très correcte avec pas loin de 7 à 8 mètres et beaucoup de souvenirs à partager ; en attendant la prochaine.

Thomas

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Dimanche 8 juillet 2018 : Et en fin de compte, cela sera la Basse Chrétienne !

Cette fois c’est sûr, les vacances ont bien débuté avec leurs flots de touristes insouciants, de plaisanciers amateurs, des rouspéteurs de tous poils, de plongeurs impatients. La sortie mer du jour s’annonce d’ores et déjà un peu compliquée puisqu’elle est programmée pour un départ de la cale du Naye à 13h15 un dimanche après midi. Coté stationnement, ce n’est même pas la peine d’y penser aussi bien du coté des pontons des Bas Sablons que de la piscine du Naye. Tout est complet, archi complet ! Les plus malins sont venus la veille déposer leur véhicule avec leur matos sur le parking des Bas Sablons et ce matin sont venus au bateau avec leur petit vélo. Un autre a bénéficié de son chauffeur particulier pour ce faire déposer au quai sans avoir à se soucier du stationnement dominical. Bon, malheureusement, le dit chauffeur qui avait envisagé de passer quelques heures à bord pour profiter de cette sortie en mer ne le pourra pas et ira faire les soldes intra muros pour se réconforter. Les autres ont tourné et viré dans tout le secteur du port pour enfin trouver une place de stationnement plus ou moins légale et accessible à pied.

Nous voilà donc à bord du Calypso III à la cale du Naye en attendant que tous les moussaillons arrivent et s’installent pour notre sortie du jour. Sur la cale, nous observons les mouvements des grands jours de migration. Les voitures se succèdent avec remorques et bateaux de toute taille. On met à l’eau, on sort de l’eau, on s’invective pour une place grattée de ci de là, on s’interroge sur comment ça marche et si on a rien oublié avant de partir. Le bouchon pour la mise à l’eau remonte jusque sur le parking et chacun doit être très patient pour enfin toucher les flots. Certains décident d’abandonner et de partir sur une autre cale de mise à l’eau sans doute plus disponible aujourd’hui.

Pour notre part, nous prenons la mer à l’heure dite et Jean Luc nous propose une nouvelle destination qu’il a repéré sur la carte marine du coté de la Basse Poulvere et la Basse Chrétienne. Il s’agit à priori d’un point haut qui pourrait être intéressant à explorer et qu’on évaluera une fois sur place. Le trajet est tranquillement effectué sous un soleil de plomb et une petite brise agréable, quoique un peu fraiche lorsqu’on est à l’ombre. Il nous faut pas loin de 45 minutes de navigation pour y arriver et une fois sur zone, nos barreurs passent et repassent plusieurs fois sur le point GPS. Le sondeur n’est pas très optimiste car on distingue à peine le relief sous marin et le point haut du caillou semble à peine à plus de 5 / 6 mètres du sable. Bof ! Tout cela ne dit rien à personne. Stéphane et Jean Luc décident de quitter les lieux pour rejoindre la Basse Chrétienne à seulement quelques encablures de là.

Cette fois, le sondeur est clair et le tombant apparait parfaitement sur les courbes de niveau. Après deux ou trois passages pour bien se caler, l’ancre est mouillée sur la tête de roche et le bateau se stabilise dans le courant. Le briefing est réalisé et les mises à l’eau débutent. Un léger courant nous oblige à tirer sur les bras et la chaine de mouillage pour descendre au fond. Une fois à l’abri de la roche nous n’avons plus qu’à nous laisser doucement porter par le petit jus qui persiste tout au long de la plongée. Sur le chemin nous tombons sur un beau homard, des langoustes de belle taille en veux-tu en voilà, un dormeur placide et des araignées de taille plus que respectable. Les anémones sont aussi de sortie ainsi que les gorgones orangées de toute beauté. Bref, la faune est au rendez vous ! L’eau est très agréable avec 18°c affichés à l’ordinateur, ainsi qu’une belle visibilité à 7 mètres environ. Après 45 minutes au fond, il est temps de remonter car les paliers obligatoires commencent à s’afficher au compteur. Le retour au mouillage est assez simple car la plongée fait le tour du caillou en main droite ou en main gauche. Donc si l’on suit régulièrement la patate et qu’on reste à peu prêt au même niveau de profondeur, on tombe pile-poil sur la pioche. Gagner pour cette fois encore !

De retour sur le pont du Calypso III nous profitons du beau temps pour déguster les gâteaux maison préparés par les plus courageux. Le chemin vers Saint Malo est tout aussi agréable qu’à l’aller et l’arrivée au port est moins frénétique que le départ. Rapidement tout le monde débarque son matériel avant de reprendre la direction de son véhicule, au stationnement hasardeux.

Thomas

 

 

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Formation Nitrox….les bases!

Ils l’attendaient tous!!!! Oui, enfin ils ont passé l’examen théorique Nitrox! Et même avec plus de 3 mois de révisions (le cours était en avril), certains se sont sentis obligés de charmer le jury!

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2 nouveaux MEF1 PSM au CSCE !

Le CSCE est très heureux de compter 2 nouveaux MEF1 PSM !

Geoffroy LEFEBVRE et Samuel DENIEL ont brillamment passé toutes les épreuves (théorique et pratique).

Tout deux ont rapportés être impressionnés par la qualité de l’organisation sans faille de l’examen avec des compléments pédagogiques toujours très pertinents.

Merci au CIBPL PSM et à toute l’équipe des encadrants bénévoles !

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(photo tirée de l’article https://www.cibpl.fr/peche-sous-marine/stages-formations/actualites/promotion-iec-et-mef1-psm-laureats-et-encadrants/534/6421.aspx)

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Dimanche 1er Juillet 2018 – Le Walter Darré, où presque !

Voila presque deux semaines que nous avons chaud et que la canicule touche la Bretagne. Le matin il fait chaud, le midi on se croirait dans le Sud de la France, le soir c’est encore étouffant et la nuit on sue encore comme des bêtes. Rien à faire, les grosses chaleurs en Nord Bretagne nous n’y sommes pas habitués. Ce matin la météo prévoit que les orages vont venir perturber cette situation tenace. Une alerte est même diffusée sur les ondes pour prévenir la population des risques de fortes pluies et de vent ; y compris sur la cote. Mais bon, nous avons prévu une sortie en mer et les sites spécialisés en météo marine nous indiquent que le temps tournera dans l’après midi et non le matin.

Dès potron-minet, nous embarquons sur le Calypso III avec une joyeuse bande de plongeurs du club de Saint-Quay. Nous ne sommes pas loin de faire le plein pour cette sortie qui s’annonce de longue durée, avec au programme une plongée Lointaine sur l’épave du Walter Darré, un vapeur allemand qui a été coulé durant la seconde guerre mondiale. Le trajet dure pas loin d’une heure sur une mer calme. Il est tôt ce dimanche matin, et bon nombre d’entre nous sommes un peu fatigués de la semaine et / ou des plongées de la veille. D’autant plus que celle sur le site de La Catis a été un peu chahutée avec une mer agitée au retour. Les estomacs n’ont pas résisté et les poissons ont pas mal mangé. Donc, ce matin on reste tranquille à discuter, ou à somnoler. Arrivée sur zone, Bernard notre pilote cherche le bon positionnement pour mouiller l’ancre et donne les consignes pour la mise à l’eau. Normalement nous sommes juste sur l’épave qui se trouver 36 mètres sous nos pieds. Jean Luc, Christophe et David se mettent à la baille et vont profiter seuls des premières minutes pour faire des photos d’ambiance des vieilles tôles tant espérées. Après 5 bonnes minutes d’attente, je me mets à l’eau et attends Laurent, mon binôme qui fini de se préparer. Je jette un coup d’œil vers le fond et vois remonter la palanquée de photographes. A priori, il y a un problème. Arrivée en surface, la messe est dite, la pioche a ripé dans le sable et nous avons dérivé très loin de l’épave. Il nous faut tout reprendre à zéro.

On remonte sur le pont, on remonte le mouillage, on remonte le bloc de sécurité et la ligne de vie. La manœuvre nous prend encore un bon quart d’heure avant de mouiller de nouveau et se remettre à l’eau. La palanquée de mal chanceux décide de ne pas repartir au fond, car ils ont consommé trop d’air lors de la première tentative et il ne serait pas raisonnable de plonger à 36 mètres avec un bloc déjà bien entamé. Nous partons tous au fond et tombons pile poile sur l’épave. Deux parties sont bien distinctes l’avant sur notre gauche et l’arrière vers la droite. Les cales avant sont bien visibles ; elles protègent des bancs de tacots et de lieus de grande taille, assez impressionnants. Une araignée de compétition se promène sur le sable et file le long des vieux bouts trainant au sol. Sur l’arrière, ont trouve l’ancienne chaudière où s’abritent des congres assez impressionnants. Des homards se cachent aussi dans les interstices, ainsi qu’une toute petite langouste, à peine plus grosse qu’un pouce. D’un coup alors que l’on observe un gros homard, un seiche peu farouche se rapproche de nous et file doucement dans le vert. Un congre fait de même. Sorti de nulle part, il nage en pleine eau et s’éloigne tranquillement vers l’arrière du navire. Belle Bête, il mesure au moins 1,5 mètre.

Nous sommes déjà à 16 minutes au fond et les premiers paliers commencent à s’afficher sur les ordinateurs. Nous revenons au mouillage et décidons de prendre le chemin de la surface. La remontée s’effectue doucement en profitant des milliers de bulles qui nous entourent. Le palier à trois mètres dure 7 minutes avant que nous percions les vagues et remontions sur le pont. De manière régulière les palanquées remontent à bord et une fois tout le monde à poste, nous reprenons la mer pour rejoindre le port des Bas Sablons. Encore une heure de navigation. La mer est

toujours calme, mais l’on sent que le vent se lève. Comme le matin, un grain nous accompagne quelques minutes, mais rien de bien gênant. Arrivée à Saint Malo, la journée est déjà pas mal entamée. Une belle sortie en mer, une belle plongée (trop courte) avec une belle visibilité et une eau assez douce.

A renouveler, quand vous voulez !

Thomas

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Samedi 23 juin 2018, c’était le grand jour pour les enfants de la section plongée.

Daniel (G.O) secondé de Magali (Encadrante), Luc (D.P.) et Lionel (Pilote), ont fait découvrir les fonds marins aux enfants de la section sur l’épave de L’Elémore.

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2 Nouveaux FB1 au CSCE!

Bravo à Laurence et Tristan pour la validation du FB1 ( Formateur Bio 1er niveau)!

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24 juin 2018 : des nageurs du CSCE à la course de Bréhat le tour de l’île à la nage

 Cette 8ème édition organisé par le club de Paimpol Immersion a eu 78 concurrents.

Le départ a été lancé de la plage du Guerzido, à 9h45 pour un tour de 11 kms dans le sens des aiguilles d’une montre. Les concurrents sont en bi-palmes, monopalme (Nage Avec Palmes = NAP) ou sur flotteur (Nage en Eau vive = NEV).

Le 1er sur flotteur est maître-nageur et a terminé en 1h54.

La première féminine en monopalme est championne de France et championne du monde a terminé 4ème en 2h00.

Ophélie RENAUD en flotteur a été 9ème en 2h07 et Pierric en flotteur 8ème en 2h15.

Jessica RENAUD a effectué en flotteur la petite course du « mile » au Guerzido et a terminée 1ère.

Les flotteurs « FINBOARD »sont fabriqués en Bretagne près de SAINT-BRIEUC sous la marque elvasport par Guillaume TURBEC.

Pierric s’entraîne une fois par semaine environ 1h15 à ST-MALO entre le Fort National et la pointe de la Varde. Le flotteur peut être utilisé en loisir comme support pour faire de la promenade, de la randonnée et découvrir notre côte d’émeraude d’une autre façon. Il permet au palmeur d’être en sécurité : tout le haut du corps est toujours en surface, on voit tout, on s’arrête quand on veut, on est bien repérable, on passe partout. Il n’est pas nécessaire d’être fort en palmage. La pratique gaine les jambes pour les autres activités aquatiques.

 

 

pierric

Publié dans LA VIE DU CLUB | Commentaires fermés sur 24 juin 2018 : des nageurs du CSCE à la course de Bréhat le tour de l’île à la nage