Le CSCE dans subaqua d’Octobre 2013

Subaqua

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Le Pays Malouin  Le pays malouin du 14/11/2013.

Laurent a fait ses premières apnées au CSCE. Depuis il vole de ses propres palmes !  😎

On vous tiendra informé ici même …   😉

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Vidéo du Samedi 16 novembre: le vieux banc

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Samedi 16 novembre 2013 : Qui l’eut cru ?

Alors que nous venons de subir les foudres de la météo automnale depuis presque deux semaines, avec vent, pluie, froidure et avis de grand frais au large, rien ne présageait la journée en mer que nous venons de vivre. Hier soir à l’heure de l’apéro, les échanges portaient sur les prévisions météo du jour avec des perspectives limites. Les sites internet spécialisés pronostiquaient pour ce samedi un vent de Nord Ouest de force 3 et une houle d’environ 50 cm. Bernard, notre pilote, avait confirmé la sortie, envisageant dans sa tête, plusieurs sites de plongée en fonction des réelles conditions de mer. Assez confiant dans le bonhomme qui connait la baie comme sa poche, nous sommes une petite vingtaine de doux dingues à nous être inscrit pour mouiller nos combinaisons néoprènes.
 
Ce matin, le temps est au calme, le soleil brille, le vent est tombé et la température de l’air est assez frais. Rien ne nous avait préparer à ces conditions très clémentes pour cette arrière saison. Au port, nous constatons que la mer est très calme ; certains diraient même une mer d’huile ! Nous embarquons tranquillement et préparons notre bardas dans la bonne humeur. Sans tarder, car l’heure c’est l’heure, nous prenons le large, direction le site du Vieux Banc. La navigation est très agréable et nous mettons une petite heure pour arriver sur zone. Le mouillage est assuré avec dextérité juste sur la tête de roche que l’on distingue lorsque le clapot joue avec les laminaires. Au sondeur, la profondeur à cet endroit n’est que de 2 à 3 mètres  pour descendre au plus bas à environ 25 mètres.
 
Bernard nous explique le site et nous prévient qu’il est très facile de ce tromper dans l’orientation et le retour au mouillage. Il faut dire que plusieurs têtes de roches se ressemblant beaucoup se succèdent, ainsi que de nombreuses failles, des petites saillies, des éboulements et des bancs de sables tout à fait identiques les uns des autres. La sécurité surface est bien assurée et une bouée est larguée à l’arrière du bateau pour permettre aux malchanceux s’étant trompés dans leur orientation de se haler au bout et ainsi s’aider pour revenir au navire.
 
Sans plus tarder, les palanquées se mettent à l’eau et chacun y va de sa direction. La faune est bien présente avec des roussettes, des lieux, des vieilles tachetées oranges de belle taille, des bancs de tacauds, des homards et dormeurs, de belles crevettes dans leur trou, des lièvres de mer, des coquilles Saint Jacques… Coté flore, nous observons de belles laminaires, des gorgones oranges, des spirographes. Enfin coté déchets, chacun a pu remonter de vieux plombs de pèche, des leurres perdu par les pèchous, une cannes à pèche tombée à la baille… Il est clair que ce site de plongée est magnifique, mais aussi très prisé des pêcheurs à la ligne qui y perdent par mal de matériel.
 
Pour ce qui est des pertes, nous n’avons pas fait mieux. En effet, peu de palanqués ont retrouvé le mouillage et la foison de parachute émergeant des abimes à quelques encablures du bateau en est bien la preuve. D’autres ont encore fait plus fort, ils se sont perdu sous l’eau et ne se sont jamais retrouvé. Il faut dire que l’eau était un peu vert et que la visibilité à 5 mètres pouvait être trompeuse à certains moments. Donc, comme le prévoit les consignes apprises de longue date, une fois perdu les membres de la palanqué doivent remonter en surface et attendre le binôme manquant. Sauf que là, les deux binômes ont refait surface à quelques instants d’intervalle sans se voir ; l’un est redescendu au fond dès fois que son compère était encore en bas. Mais rien ! Retour en surface ; personne une nouvelle fois ! Signe OK à la sécu surface du bateau. Gros malin et contre toute attente, redescente au fond pour de nouveau chercher son binôme. Toujours rien ! Retour au mouillage seul pour une fin de plongée entre tension et impatience. Une fois au bateau, le compère est là dans le zodiac qui était parti chercher le premier, mais trop tard ne l’avait pas trouver. Enfin tout est bien qui fini bien. Cette expérience servira et nous fera un bonne leçon d’humilité et de respect des consignes : quand l’on perd son binôme, on attend 30 secondes / une minute au fond, on remonte et on attend ! On ne redescend pas chercher son compagnon d’infortune au risque d’un sur accident.
 
De retour sur le pont du Calypso III nous profitons de cette belle journée pour manger quelques gâteaux, boire du thé antillais (au rhum)  bien chaud et nous raconter nos aventures sous marines. Aujourd’hui la chance était avec nous, aussi bien pour le calme et la quiétude de la météo, que pour les orientations hasardeuses et les légères tentations autonomistes. Contre toute attente, ce fut une belle journée d’automne ! Qui l’eut cru ?
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Respectons les mailles

Mailles PSM

Une fiche sur la réglementation Pêche Sous Marine

Vous pouvez l’imprimer en recto verso, la plastifier et l’emmener avec vous sur votre planche ou à bord …

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Le TEE-SHIRT du club

 

Le Tee-shirt du  CSCE avec la CALYPSO III est à nouveau disponible.

TEE-SHIRT-CSCE

Tailles disponibles: S, M, L et XL.

Prix 10 Euros.

Vente au club le Vendredi de 18h à 20h.

Réservation possible par mail ( cscestmalo-webmaster@outlook.fr).

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Topo – Les dauphins de la baie

al lark 03   Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les mammifères de la baie … apprenez à reconnaître Marsouin, Dauphin commun, Grand dauphin, de Risso, Globicéphale …

Gaël nous fait découvrir la richesse insoupçonnée des eaux qui nous entourent.

Jeudi 21 à partir de 20h au Centre Bleu Emeraude.

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CONFÉRENCE MER FRAGILE JEUDI 21 NOVEMBRE

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Des experts bretons autour d’une table pour discuter de l’impact du tourisme sur l’environnement !

Participez au dernier événement Mer Fragile de l’année 2013, qui boucle la série des 10 actions organisées dans le cadre de son 10ème anniversaire.
En guise de clôture de l’année, l’association vous invite à une conférence avec 5 experts bretons qui partagent la même ambition: préserver chaque jour notre planète bleue ! Plusieurs univers seront représentés: de grandes entreprises malouines accueillant chaque année des milliers de touristes, une institution régionale de promotion touristique, chercheurs et formateurs spécialisés en biodiversité marine. Vous êtes chef d’entreprise, étudiant, mère au foyer, surfeur, plongeur, vous êtes surtout à nos yeux des citoyens responsables et ce rendez-vous est pour vous !

Nos invités :
– Caroline HELLER : Chargée de développement durable au Comité Régional du Tourisme de Bretagne

– Tristan DIMEGLIO: Chargé d’étude scientifique au Muséum National d’Histoire Naturelle (BIOLIT: Programme national de science participative sur la biodiversité littorale)

– Jean-Michel COLLEU: Directeur de la thalassothérapie aux Thermes Marins de Saint Malo

– Blandine JAOUEN: Aquariologiste et responsable pédagogique adjointe au Grand Aquarium

– Tangui LE GOFF: Apnéiste & pêcheur sous marin. Formateur au CSCE affilié à la FFESSM et engagé auprès de la FCSMP

Réservation conseillée avant le 15/11 à: contact@merfragile.com. Ouvert à tous …

Contacts Presse
Karine GUIHARD
Attention Mer Fragile
c/o Grand Aquarium Saint Malo
Avenue du Général Patton
35402 SAINT MALO CEDEX
Tél: 06 25 28 27 36
contact@merfragile.com
www.merfragile.com

Communiqué de Presse
11 novembre 2013

Conference-Mer-Fragile-novembre-2013

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VIDÉO : 01 NOVEMBRE 2013, LA BASSE POULVERRE

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Vendredi 1er novembre 2013 : un sale temps de Toussaint !

 L’automne est désormais bien engagé, les champignons ont été cueillis, les châtaignes ramassées et presque toutes grillées et les flambées ont commencées à crépiter dans les cheminées. Coté mer, l’eau baisse doucement en température avec un petit 15°C au fond. La visibilité est moyenne entre 4 et 6 mètres, du fait des quelques coups de vent que nous venons de subir et qui ont pas mal remués les particules.
 
Le pont de la Toussaint est malgré tout propice aux plongées de fin de saison ; trois jours tranquilles avec peu de monde sur l’eau et encore moins en dessous. Olivier a donc ouvert une feuille de sortie pour ce vendredi matin. Rendez vous est donné à 10 heures à la cale du Naye pour une plongée avant midi. Ceux qui souhaitaient gonfler leur bloc sont venu à peine plus tôt dans les locaux du club et ont profités de la sympathique présence de Grand Manu qui s’est dévoué à la tâche, alors que tout le poussait à rester au lit ce matin. Merci l’ami !
 
Une fois à bord, tout le monde s’interroge sur notre destination. En effet, la météo marine du jour n’est pas très favorable. Winguru prévoit de la houle, du vent de sud et des averses dignes d’un week end de chrysanthèmes. Bref, pas de quoi mettre un marin à la mer. Loïc et Olivier confirment notre départ immédiat en direction du site de la Basse Poulverre, à environ 45 minutes de navigation. Conscient du risque de rapidement faire profiter la faune marine de son petit déjeuner, Julien qui a dévaliser le stock de « Mer Calme » de Samir gobe ses cachets à peine le pied posé sur le pont du Calyspo III. Pas plus malin, je fais de même en tapant dans ma réserve personnelle toujours à portée de mains dans mon sac de plongée. Vu la houle qui nous accompagne tout au long de cette sortie en mer, je pense que nous avons bien fait d’anticiper nos éventuelles nausées. Le temps grisâtre et la température de l’air sont peu encourageant. Durant tout le trajet jusqu’à notre site de mouillage, nous ne croisons quasiment aucun bateau, ce doit être un signe sur lequel nous ne nous arrêtons pas.
 
Arrivés sur zone, notre pilote jette l’ancre pile poile sur la tête de roche et largue une bonne longueur de chaîne histoire de tenir compte du vent et du courant. Comme nous sommes un peu en avance sur la marée et que le vent nous rafraichi sérieusement les os, on attend le plus possible avant de ce changer et préparer nos affaires. Mais bon, il faut bien se résoudre à de déshabiller pour enfiler sa combinaison et mettre rapidement ses gants et chaussons douillets. Tout le monde espère avec impatience l’achat des futures nouvelles bâches qui viendront compléter l’accastillage du notre navire et ainsi nous protéger des intempéries (si peu fréquentes dans notre région). L’avantage de la situation, si l’on peut dire, c’est que la préparation des hommes et du matériel est rapide, que personne ne traine ou pipelette en regardant les oiseaux passer. Là en seulement quelques minutes, tous les plongeurs sont au garde à vous et se lancent à la baille dans une eau presque plus chaude de l’air ambiant.
 
Le site de plongée peut être taquin car il y a deux têtes de roches et il est relativement facile de ce perdre. Consigne est donc donné par notre Directeur de Plongée de veiller à bien se repérer et tant que possible revenir au mouillage. Le courant et la houle étant de la partie, la recommandation est bien entendu de tous et chacun prévoit donc un retour en « père pénard » à la chaine. Comme il se doit, l’histoire ne se déroule pas comme prévu. Les parachutes de paliers émergent à fréquence régulière à 50 mètres au moins du bateau. Les temps de décompression faisant, on voit les parachutes dériver au large et on imagine les palanquées trois mètres plus bas se demander où elles vont sortir par rapport au bateau. Evidemment la déception est grande lorsque l’amer constat d’une orientation aléatoire est confirmé. Les retours capelés de plus de 50 mètres dans une mer déjà assez formée ne sont jamais très plaisant à imaginer et encore moins à faire après une plongée de 45 minutes dans une eau fraiche. Mais bon, tout le monde revient à bon port, un peu essoufflé et content de son petit exploit personnel.
 
La dernière palanquée partie en fin d’étale, profite quant à elle d’un courant marin encore plus soutenu. Après avoir fait quelques belles photographies en macro caché à l’abris du tombant pour moins sentir les effets du jus de plus en plus prégnant, nous remontons à l’ancre après quelques péripéties d’orientation. Comme le gaindot du bateau semble avoir un problème électrique et qu’il n’arrive plus à fonctionner, nous avons la consigne de fixer un parachute sur l’ancre pour faciliter sa remontée. Quelle belle idée ! Sauf que avec le courant qui tire sur la chaine d’un coté et le parachute qui tire sur l’ancre de l’autre, nous voila coincés dans une petite faille. A deux ont bourrinent comme des ânes pour enfin réussir à dégager le mouillage. Ce dernier remonte à la surface comme une balle, nous évitant de justesse lors de sa très vives ascension incontrôlée. Sur réserve depuis une à deux minutes, nous prenons le chemin de la surface et nos trois minutes de palier à la chaine contribuent à nous siphonner nos derniers bars d’air. Le retour à l’arrière du bateau se fait à la vitesse grand V grâce au jus qui nous porte rapidement à destination. Le plus difficile est de rejoindre l’échelle perroquet avec un appareil photo de compétition d’un coté et une poche à plomb de 5 kg trouvée dans le fond de l’autre. Avec un peu d’aide, nous y arrivons et remontons rapidement à bord pour souffler à notre tour.
 
Comme prévu, la remontée de l’ancre se réalise à la force du muscle par une partie de l’équipage ; heureusement  constitué aujourd’hui de pas mal de bons hommes ! A peine la tache est elle terminée que la pluie se met de la partie. Pas un petit crachin Breton dont on a l’habitude. Non, une bonne grosse pluie qui mouille bien, avec du vent qui vous glace de partout. Le retour au port ce fait dans la morosité, caché autant que faire se peut dans la timonerie ou à l’abris du vent. Arrivée à quai, nous nous éparpillons rapidement souhaitant rentrer chez nous et vite nous mettre au chaud pour le reste du week end.
 
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