Mardi 18 Juillet 2017 – La Basse Chrétienne crépusculaire

Luc nous organise ce soir une sortie de début de nuit après une grosse journée de chaleur et d’orage qui a bien failli tout remettre en cause. La météo est effectivement assez incertaine sur une bonne partie de la Bretagne aujourd’hui, avec au programme des orages et des coups de vent assez fort. La pluie est bien venue en terre malouine, mais en début d’après midi et plutôt deux fois qu’une avec des trombes de flotte pendant une bonne heure ; puis plus rien et retour du soleil, comme si de rien n’était.

Donc, le rendez vous en début de soirée est confirmé pour tous. Trois d’entre nous se sont pourtant désistés, craignant sans doute une mer agitée ou une eau trop chargée. Nous sommes une petite dizaine sur le pont de notre fière Calypspo III et prenons la mer sans crainte pour le large ; direction La Basse Chrétienne. Tout compte fait, point de mer agitée, point de vent, point de pluie ; juste du beau, du calme et de la douce chaleur. A mi-chemin, nous sommes rejoints par quelques dauphines qui batifolent à seulement quelques encablures de notre bateau. Le spectacle est super et c’est avec regret que nous devons remettre les gaz pour poursuivre notre navigation jusqu’à notre destination finale.

Arrivée sur zone, l’ancre est mise à l’eau avec un peu de précipitation, juste récupérée et repoussée au fond à peu près sur le haut de la tête de roche. Nous sommes une bonne heure avant l’étale de marée basse et pourtant, le courant est presque tombé ; aussitôt nous formons les palanquées et nous nous mettons à l’eau. La température est agréable avec pas loin de 18°c au fond et la visibilité est, elle aussi, assez bonne avec pas loin de 6 ou 7 mètres.

Avec Gérard, nous décidons de prendre la roche main droite direction le tombant et les éboulis que nous espérons loin d’une dizaine de mètres. Sur le chemin, nous tombons directement sur un beau homard en plein eau, une seiche, des vieilles, des tacots et des coquettes qui commencent à aller se coucher. Dans une faille se cache un dormeur énorme avec des pinces d’au moins 500 grammes chacune. Les seiches se succèdent, au rythme des homards et des langoustes que nous croisons sur seulement quelques mètres de palmage. Il y a trop de bestioles sous l’eau au même endroit et nous savons plus où donner de la tête. Gérard en profite pour faire aussi quelques photographies des éponges fraises et des petites « mirabelles » posées sur les roches vers 18 mètres de fond.

Nous voila maintenant à trois quart d’heure de plongée et il nous faut remonter en surface. L’ancre est vite retrouvée, nous faisons un dernier tour d’horizon, histoire de vérifier que nous n’oublions rien, ni faune, ni flore. Le mouillage est bien posé au fond et la chaine insérée dans une petite faille, mais sera facilement dégageable sans autre intervention de quiconque lorsque nous aurons à remonter le mouillage.

Une fois tout le monde de retour sur le pont, Luc reprend la barre en direction du port des Bas Sablons que nous rejoindrons en pleine nuit, vert 23H00. L’air est encore doux, la dépression est déjà très loin de nous maintenant et avec le recul, nous avons bien fait de venir ce soir ; trop de plaisirs au rendez vous !

A quand la prochaine ?

Thomas

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