Dimanche 10 juillet 2017 – Le tombant de la Saint Serventine

Départ 11h00 avec le Calypso III après avoir un peu galéré pour trouver une place de stationnement sur la cale du Naye. Mais bon avec un peu de  patience, une voiture de touriste finie bien par quitter les lieux et nous laisser nous poser pas trop loin du quai.

Luc nous propose de partir à la Saint Servantine, un site que l’on ne visite pas très souvent, car il se mérite. Pour que la plongée soit agréable et sûre, il est nécessaire d’avoir avec nous un bon coefficient de marée (pas trop important), un horaire adapté, pas trop de houle, ni de vent. Pour aujourd’hui, ce n’est pas mal et toutes ces conditions réunies nous permettent de faire cap vers les Thermes et la pointe de la Varde. Nous y sommes en à peine 40 minutes et mouillons sur la tête de roche.

Les palanquées sont constituées,  Luc nous explique le site avec un beau dessin sur le tableau blanc Velléda. Il nous précise de bien viser le tombant et les amas de roche situés à l’extrémité de la zone. Nous avons une heure devant nous pour faire le tour du secteur et en prendre plein les yeux.

Plouf, à l’eau avec la Gopro, les appareils photos ou juste son phare pour certains. Sous l’eau, la visibilité est étrange, un peu laiteuse avec quand même 5 à 7 mètres de portance. Le soleil de l’après midi nous permet d’y voir assez bien et de rapidement rejoindre le sable vers 17 mètres. Rapidement nous tombons sur une belle seiche posée au sol qui ne bouge pas et se cache par un bel effet de mimétisme. Plus loin nous découvrons une série de homards, dont certains de compétition permettraient de nourrir toute une famille (si nous avions le droit de les remonter à bord). Rebelote, une nouvelle seiche, cette fois en pleine eau et qui en profite pour gober un petit poisson en élançant ses deux plus grandes tentacules ; beau spectacle !

La balade se poursuit dans les éboulis où les tacots vont se cacher. Un banc de juvéniles reste tranquille à l’abri d’un rocher. Des vieilles tachetées orange se noient dans les laminaires et on peine à les distinguer de leur milieu naturel. Idem pour les lieus et autres petits doris qui s’agitent lorsque l’on se rapproche trop près d’eux. Les gorgones jaunes-orangées sont bien en place dans le courant et profitent des mouvements d’eau pour se nourrir du plancton de passage.

Après presque une heure de découverte, nous remontons enfin à la surface (non sans avoir retrouvé l’ancre) et à seulement 25 mètres du bateau (rageant quand même).

Bienheureux nous sommes de cette sortie ensoleillée et tout en douceur. A recommencer !

Thomas

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